Cantines scolaires | Mobilisation des acteurs du Pnasi pour l’identification des besoins en renforcement de capacités nationales

Ouverture ce mardi à Cotonou (Hôtel Golden Tulip) de l’atelier d’identification des besoins en renforcement de capacités nationales avec les parties prenantes du Programme national d’alimentation scolaire intégré (Pnasi). Les réflexions qui durent deux jours permettront de fédérer davantage les acteurs autour du programme pour sa durabilité.

Une vue des participants à l’atelier. Photo : Jonas H.

Pour quatre ans de mise en œuvre du Programme national de l’alimentation scolaire intégré (Pnasi) au Bénin, offrir un repas chaud aux enfants à l’école sur la base de produits locaux est un acquis. L’avenir des cantines scolaires pour les générations d’aujourd’hui et celles à venir dépend de tout ce qui sera mis en place pour sa durabilité. C’est ce qui explique les réflexions ouvertes à l’atelier d’identification des besoins en renforcement de capacités nationales entre le Programme alimentaire mondial (Pam) et les parties prenantes du Pnasi. « Nous avons fait un pas dans la mise en œuvre du Programme national de l’alimentation scolaire intégré. Ce pas nous interpelle parce que tout ce que nous avons investi jusqu’aujourd’hui, nous devons le capitaliser » a dit à l’ouverture Guy Adoua, le Représentant Résident du Pam au Bénin.

L’idée de cette rencontre est de faire le point sur les progrès du programme, les défis qu’il faudra continuer à relever et d’identifier les besoins en renforcement de capacités des acteurs impliqués pour la réalisation des perspectives à venir. « Il me parait capital d’investir dans les capacités locales et nationales pour inscrire le programme dans la durée et garantir la qualité de ses résultats » justifie Salvador Niyonzima, le Coordonateur Résident du Système des Nations-Unies au Bénin.

Sur les deux jours d’échanges, les participants vont appréhender l’état des lieux de la mise en œuvre du programme des cantines scolaires dans son ensemble et faire une cartographie des besoins en renforcement de capacités. C’est pourquoi Guy Adoua pense qu’il faut se « rassurer que ce que nous sommes entrain de semer devrait aller beaucoup plus loin et servir des générations sur des générations ». Il faut positionner le programme pour en faire un moteur pour le développement local « parce qu’il ne concerne pas seulement des enfants. Il prend en compte la production agricole locale, les questions de santé, de nutrition, de protection sociale… »  ajoute le Représentant Résident du Pam.

Le présidium à l’ouverture des travaux. De gauche à droite Salvador Niyonzima (SNU), Karimou Salimane (Memp) et Guy Adoua (Pam/Bénin). Photo: Jonas H.

Une analyse de l’existant en termes d’expériences et d’acquits « devrait permettre de dégager les gaps et de conduire vers une identification des besoins en renforcement de capacités institutionnelles en matière d’alimentation scolaire au Bénin » estime le ministre Karimou Salimane. En réfléchissant sur le sujet au cours de l’atelier de Cotonou, les parties prenantes sont entrain de poser les pas pour que le programme soit le plus durable possible.

Le Plan Stratégique Pays (PSP) du Pam au Bénin pour la période 2019-2023 place le programme des cantines scolaire comme une priorité stratégique pour l’atteinte des Objectifs de développement durable notamment l’ODD 2 relatif à la Faim Zéro. En reconduisant le Pnasi dans son Programme d’action du gouvernement (Pag 2), en affichant un engagement d’augmenter le taux de couverture des cantines scolaires de 51% à 75% à partir de 2022, le ministre des enseignements maternel et primaire Karimou Salimane indique que « l’ambition du Gouvernement pour ce programme et le bien être des écoliers béninois obligent les acteurs à se pencher sur la nécessité d’investir dans les capacités locales et nationales pour la durabilité des résultats et la qualité du programme ».

Photo de famille des participants. Photo: Jonas H.

Ils ont dit …

Christiani Buani – Chef de l’unité de gestion des opérations du Cerfam (Abidjan)

Cerfam collabore avec le Bénin pour la consolidation du Pnasi. Depuis 2021, le gouvernement du Bénin a aussi sollicité l’appui technique du Cerfam pour appuyer ces renforcements de capacités dans le cadre du Pnasi au niveau institutionnel et opérationnel intégrant les processus d’élaboration, de planification et de suivi évaluation.

Karen Ologoudou – Conseillère régionale, responsable de l’unité alimentation scolaire au Bureau régional du Pam (Dakar)

L’investissement dans le capital humain est parmi les investissements les plus importants que peut faire un pays et je félicite le gouvernement du Bénin pour l’avoir si bien compris…Le renforcement des capacités nationales est donc une priorité pour le Pam au niveau global et un axe fondamental de notre stratégie régionale.

Salvador Niyonzima – Coordonnateur national résident du Système des Nations-Unies

Nous pouvons dire sans nous tromper que le Programme du Bénin a désormais atteint une taille et une importance qui commande qu’on se penche sur sa pérennisation.

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2 réponses

  1. 19 janvier 2022

    […] a dit le ministre des enseignements maternel et primaire Karimou Salimane à l’ouverture de l’atelier d’identification des besoins en renforcement de capacités nationales avec les parties prenantes du […]

  2. 20 janvier 2022

    […] lendemain de l’atelier d’identification des besoins en renforcement de capacités nationales avec les parties prenantes du Programme national de l’alimentaire […]

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