Claudine Prudencio et Huguette Bokpè Gnacadja : Les nouveaux visages de l’Institut national de la femme au Bénin
Le conseil des ministres du Gouvernement du Bénin a nommé mercredi 1er septembre, deux personnalités féminines pour conduire la nouvelle vision de promotion des femmes attendue de l’Institut national de la femme (INF).
Des deux nominations prononcées par le Conseil des ministres, Claudine Afiavi Prudencio devient présidente de l’Institut national de la Femmeet Huguette Bokpè Gnacadja la secrétaire exécutivede la même institution.
L’Institut national de la Femme, dans sa nouvelle configuration telle que pensée par le Gouvernement depuis sa rencontre du 21 juillet, « est un organisme public doté de la personnalité juridique, de l’autonomie financière et de prérogatives importantes pour mener des actions plus déterminantes en faveur de la femme ».
Rattaché à la présidence de la République, il aura pour mission d’œuvrer à la promotion de la femme, tant aux plans politique, économique, social, juridique que culturel, aussi bien dans la sphère publique que privée. Il sera aussi chargé de lutter contre toutes les formes de discrimination et de violence à l’égard de la femme renseigne le Conseil des ministres en date du 21 juillet 2021.
Pour faire suite à la nouvelle impulsion attendue de l’INF, l’ex-présidente du parti politique Union pour le développement d’un Bénin nouveau (UDBN) Claudine Afiavi Prudencio est appelée à mettre son leadership au service de l’Institut national de la Femme. Avec Huguette Bokpè Gnacadja, une avocate reconnue pour la défense des droits des femmes, elles contribueront à insuffler à l’Institut national de la femme un nouveau dynamisme pour l’amélioration de la représentativité de la femme au plan politique ainsi que son émancipation économique.
Qui est Claudine Afiavi Prudencio ? La nouvelle présidente l’Institut national de la Femme
Extrait de sa biographie sur le Web encyclopédie Wikipedia, Claudine Afiavi Prudencio, née le 18 novembre 1966 à Cotonou (Bénin), est une femme politique béninoise, qui fut plusieurs fois députée et ministre. Elle est titulaire d’une maîtrise en sciences juridiques option droit des affaires et carrières judiciaires à l’Université nationale du Bénin (UNB), d’un DEA en droit international du développement (Rome, Italie) et d’un DESS en gestion de la micro-entreprise au CIESA (Centre international d’études supérieures appliquées, Edmundston Nouveau-Brunswick, Canada).
Claudine Prudencio est une femme politique, ancienne ministre de l’Artisanat et du Tourisme, ancienne députée à l’Assemblée nationale des sixième et septième législatures, présidente du groupe parlementaire d’amitié Bénin-Japon, présidente de la Commission de l’Éducation, de la culture, de l’Emploi et des Affaires sociales de la sixième législature, et première secrétaire parlementaire de cette même législature. Elle a également été membre du Parlement panafricain à Johannesburg (Afrique du Sud) et membre de l’Assemblée parlementaire de la francophonie. En 2010, elle crée le parti Union pour le développement d’un Bénin nouveau. Le 19 juin 2021, Claudine Prudencio démissionne de son parti politique et laisse sa place à la professeure Sylvie de Chacus.
Qui est Me Huguette Bokpè Gnacadja ? La secrétaire exécutive de l’Institut national de la Femme
Avocate bilingue inscrite au Barreau du Bénin, Me Huguette Bokpè Gnacadja est née le 13 Mars 1965. Mariée, elle est mère de trois (3) enfants. Elle est dotée d’une expérience nationale comme défenseur des droits des femmes. En effet, activiste sociale depuis 1999, Me Bokpè Gnacadja passe du Secrétariat générale adjointe des Femmes juristes du Bénin, à la tête du Réseau WILDAF-Bénin après un passage comme Vice-coordonnatrice du Réseau Social Watch à sa naissance…
Experte au sein du Comité des Nations Unies pour l’élimination des formes de discrimination à l’égard des femmes, elle est également consultante internationale en genre et très sollicitée par plusieurs institutions internationales dont notamment : le département des Affaires sociales des Nations Unies (UN DESA), l’Union inter- Parlementaire (UIP), l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), ONU Femmes, l’Institut Démocratique National pour les Affaires internationales des USA (NDI), le Parlement panafricain (PAP) écrit le site L’intégration.