Le Pam rend disponible les vivres dans les nouvelles écoles à cantines scolaires

C’est déjà avril ! Au Programme alimentaire mondial (Pam), l’équipe est mobilisée pour les préparatifs de l’extension des cantines scolaires à 75%. Lundi, le Représentant Résident Guy Adoua était au magasin de stockage de l’agence à Lokossa pour constater la livraison des vivres dans les 374 nouvelles écoles touchées par le programme des cantines scolaires dans les départements du Mono et du Couffo.

Des camions pour enlever les vivres du magasin vers les écoles. Photo : Jonas H

Au magasin de stockage de vivres du Programme alimentaire mondial (Pam) à Lokossa, c’est la mobilisation de la logistique pour le déplacement des vivres. Les vivres sont enlevés et envoyés vers les nouvelles écoles à cantine des départements du Mono et du Couffo nées avec l’avènement de l’extension du programme des cantines scolaires à 75%. L’extension favorise la création de cantines scolaires dans 184 nouvelles écoles dans le département du Mono et 190 écoles dans le Couffo.

Sur le terrain, le Représentant Résident du Pam Guy Adoua est présent pour constater l’évolution de cette phase et donner les dernières instructions. « C’est pour m’assurer que l’opération de livraison des vivres dans les nouvelles écoles qui a commencé depuis une semaine est train de bien avancer » a confié le Représentant Résident indiquant que l’objectif « est que le 25 avril dans ces nouvelles écoles,  il y ait la cantine et que les enfants mangent. Quand ils vont revenir des congés du deuxième trimestre, qu’ils trouvent que le taux de 75% est maintenant une réalité ».

En revenant des congés le 25 avril prochain, plusieurs enfants dans les écoles primaires publiques devraient constater une surprise. L’opportunité de manger un repas chaud à l’école comme d’autres écolières et écoliers qui vivent cela depuis 2017. En décidant de passer le taux de couverture du programme des cantines scolaires de 52% à 75% en 2022, le gouvernement favorise l’inclusion de nouveaux enfants, de nouvelles communautés dans ce programme d’investissement dans le capital humain. Pour le reste de l’année, plus de 900,000 enfants seront touchés pas les repas scolaires alors que 650,000 enfants étaient concernés depuis la rentrée scolaire de septembre 2021.

L’Ecole primaire publique Coopaha à Koudo (Lokossa) reçoit ses premiers vivres

Les préparatifs ont commencé depuis plusieurs mois pour préparer les nouvelles écoles à recevoir les cantines scolaires. A l’Ecole primaire publique Coopaha, les premiers vivres sont livrés. C’est le signe que les repas scolaires pour les enfants de cette école seront une réalité dès le retour des congés. Le panier alimentaire étant disponible, il ne reste qu’à le cuisiner et d’inaugurer les premiers repas.

Le Représentant Résident du PAM Guy Adoua échange avec la communauté à l’Epp Coopaha (Lokossa). Photo : Jonas H

« Les mots me manquent pour exprimer concrètement mon allégresse ce jour car avec l’avènement de la cantine scolaire à Coopaha, nos enfants développeront des capacités intellectuelles avérées. La réduction du taux d’abandon serait une réalité et l’amélioration des performances scolaires de ces derniers serait désormais un acquis » a commenté Félix Widonou, le directeur du groupe A de l’Epp Coopaha. Les enfants n’en disent pas moins. « Avec les repas chauds de la cantine chaque midi, nous allons suivre avec attention nos enseignants et donnerons de meilleurs résultats à la fin d’année. Nos parents qui éprouvaient de difficultés à nous donner les repas nécessaires par jour seront soulagés » projette Fabriano Hounsounou au nom des enfants de l’Epp Coopaha.

La communauté s’est préparée à recevoir le programme. Elle a d’ailleurs contribué à la construction de deux magasins et deux cuisines pour les deux unités pédagogiques de l’école. « Nous avons constaté que vous avez déjà compris le rôle qui est le vôtre. Ce que nous voulons, ce sont aussi les initiatives des communautés pour que le programme soit un succès et pérenne dans votre école » a conseillé le Représentant Résident du Pam. Guy Adoua a sensibilisé la communauté sur le rôle qu’est la sienne pour la réussite du programme sur la durée. Les parents, les enfants, les enseignants, le comité de gestion, tout le monde devrait s’impliquer dans la gestion, le contrôle et la veille autour des vivres. « N’hésitez pas à réfléchir sur des initiatives qui vont faire que le programme marche bien. Nous serons prêts à vous accompagner » a partagé le Représentant Résident avec la communauté de l’Epp Coopaha.

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