La délégation de la première dame du Burundi Angeline Ndayishimiye découvre le potentiel agricole de la vallée de l’Ouémé (à Dangbo)

Au quatrième jour de la visite d’étude du programme des cantines scolaires du Bénin par la première dame du Burundi Angeline Ndayubaya Ndayishimiye, une partie de sa délégation est allée découvrir samedi, le potentiel agricole de la vallée de l’Ouémé à partir de la commune de   Dangbo.

Echanges lors de la visite à l’ESOP de la vallée le 12 juin 2021 à Dangbo. Photo : Jonas H.

La vallée de l’Ouémé, l’une des plus riches de l’Afrique traverse quatre communes du département qui porte son nom. La   commune lacustre des Aguégués, Dangbo, Adjohoun et Bonou.

Au lendemain du passage de la première dame du Burundi Angeline Ndayishimiye à l’école primaire publique de Fingninkanmin à Dangbo, une partie de sa délégation est revenue dans la commune observée de près, cette vallée de l’Ouémé qualifiée de la deuxième plus riche du continent après le Nil.

La visite a permis à la délégation burundaise de découvrir les initiatives de productions agricoles qui tournent autour de la vallée de l’Ouémé. Elle a pu appréhender le lien que celles-ci ont avec le développement du programme d’alimentation scolaire au Bénin. Un programme qui se veut intégrer, centré sur la consommation des produits locaux et un stimulant pour la production agricole locale.

L’exemple pratique pour montrer que le programme des cantines scolaires n’impacte pas que les enfants mais aussi les petits producteurs a été constaté à l’étape de la visite de l’Entreprise de service et d’organisation des producteurs de la vallée (Esop) à Dangbo. Dans cette entreprise agricole, les visiteurs ont découvert tout un circuit de transformation de riz local qui entre dans le panier alimentaire des cantines scolaires.

Exposition de riz produit au Bénin vue à Dangbo. Sur la table, un sac de riz blanc destiné au PAM pour les cantines scolaires. Photo : Jonas H.

Mieux, les burundais ont appréhendé comment cette entreprise impacte les petits producteurs locaux en offrant des opportunités de financement, de renforcement de capacité et une garantie de marché d’écoulement pour stimuler la production locale de riz.

L’approvisionnement des écoles sur la base de la production locale, la possibilité d’acheter des vivres de qualité auprès des petits producteurs autour des écoles constituent un défi majeur que ne cesse de rappeller le Représentant Résident du Pam Guy Adoua. Pour lui, les cantines scolaires doivent être une porte d’entrée au développement local et un exemple est montré à la délégation burundaise.

« Il n’y a pas que l’aspect nutrition. Il y a aussi l’aspect production, développement local liés à l’alimentation scolaire que nous sommes venus voir. Le Bénin est avancé et je suis heureux des explications, de l’apprentissage » a dit le ministre burundais de l’éducation et de la recherche scientifique Dr. François Havyarimana à la suite de son passage dans la vallée.

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