Cantine scolaire| Edouard Gbozo : « le Pam a anticipé sur la mise en place des vivres »

Les enfants mangent dans les cantines scolaires depuis le premier jour de la rentrée des classes. Dans le village Anavié dans la commune de Zè, nous avons rencontré  Edouard Gbozo, assistant programme au Pam et chargé des cantines scolaires dans le département de l’Atlantique lors d’une visite de terrain à l’Epp Anavié. A bâton rompu, il nous parle des dispositions prises par le Pam pour que les cantines soient effectives au premier jour.

Edouard Gbozo du Pam au milieu des enfants à l’Epp Anavié le premier jour des classes. Photo: Ferry Sossa

Mamabenin : Edouard Gbozo, vous êtes chargé des cantines scolaires dans le département de l’Atlantique. Quelles ont été les dispositions prises par le Pam pour que les enfants soient en train de manger dans leurs cantines au premier jour des classes ?

Edouard Gbozo : Les premières dispositions qui ont été prises, c’est que le Pam a anticipé sur la mise en place des vivres c’est-à-dire le convoiement des denrées dans les écoles. Nous avons vite fait de signer les contrats avec les Ongs depuis le 2 septembre si bien que les médiateurs, superviseurs, tout le personnel de l’Ong s’est mis à la tâche pour aider les comités de gestion des cantines scolaires, les directeurs d’école à vite prendre les dispositions pour que la cuisine soit prête, le magasin soit vraiment mis au point, les cuisinières…tout ce qui doit être  mobilisé pour que la cantine soit effective. En dehors de cela, nous même nous sommes sur le terrain depuis la semaine dernière pour superviser ces préparatifs si bien qu’aujourd’hui la cantine a effectivement démarré. Comme vous le constatez les enfants sont en train de manger.

Quelles sont les perspectives pour que les repas qui sont disponibles dès le premier jour le soient ainsi tout au long de l’année scolaire ?

Edouard Gbozo : Comme vous l’avez constaté, les Ongs sont là pour faire la mobilisation communautaire pour que les parents d’élèves puissent contribuer continuellement au fonctionnement de la cantine par les dons en nature, les souscriptions journalières des enfants parce que sans ces cotisations, il est difficile de faire fonctionner la cuisine. De la même manière, il y a un suivi qui est fait pour que les vivres puissent subir une très bonne gestion et que tout ce qui doit mis en œuvre soit fait de manière exacte afin que la cantine puisse fonctionner tout au long de l’année. L’autre chose, c’est que le Pam aussi suit de près le fonctionnement des cantines, la vitesse de consommation des vivres pour que d’un moment à un autre l’on puisse anticiper sur la rupture des vivres.

Comment pensez-vous gérer les écarts d’effectif dans les écoles ? Pour le cas pratique de l’Epp de Anavié, 348 écoliers étaient prévus pour manger mais sur le terrain l’effectif est de 383.

Edouard Gbozo : D’abord la prévision de 348 est en fonction des effectifs de fin d’année 2018-2019. Cette prévision est faite sur les cinq jours de fonctionnement de cette semaine. Aujourd’hui nous avons eu plus que ce qui est prévu. Si demain, le nombre d’écoliers qui vient est supérieur à ce qui est prévu, on peut toutefois avoir recours au grand magasin pour couvrir l’effectif supplémentaire. Le vendredi prochain, la prévision qui va être faite pour la semaine prochaine va tenir compte de l’effectif maximal qui est venu cette semaine pour que la semaine prochaine les prévisions ne soient plus inférieures au fonctionnement normal de la cantine.

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