Partenariat Pam-Educo| « Nous tendons encore la main vers d’autres partenaires pour continuer par nous aider »

Les 22 et 23 janvier, une mission conjointe Pam-Educo a visité les points d’eau réalisés dans le cadre du « projet d’amélioration des conditions nutritionnelles et d’apprentissage des élèves dans le département du Borgou ». Ce projet fait l’objet d’un partenariat entre le Programme alimentaire mondial (Pam/Bénin) et l’organisation non gouvernementale Educo Bénin. A bâton rompu, le chef du sous bureau du Pam à Parakou Parfait Dovonou livre ses impressions.

Parfait Dovonou, Chef sous bureau du PAM à Parakou. Photo: Ferry Sossa

Mamabenin : Vous êtes le chef sous bureau du Programme alimentaire mondial à Parakou. Vous venez de finir une mission dans le cadre du partenariat avec l’Ong Educo, quelle est votre impression?

Parfait Dovonou : Merci beaucoup pour la question ! Comme vous l’avez constaté avec nous, c’est de l’enthousiasme qu’on a noté au niveau des communautés. Mes sentiments sont des sentiments de joie et de satisfaction par rapport à la réponse à un besoin qui a été satisfait au niveau de ces communautés. Avoir fait deux jours de terrain, avoir vu des communautés suffisamment en liesse parce qu’on leur a apporté de l’eau, une denrée suffisamment vitale pour elle, ce n’est qu’un sentiment de satisfaction qui m’anime. Un sentiment qui non seulement m’anime personnellement mais aussi anime le Programme alimentaire mondial qui a réussi à faire de l’impact. Un sentiment de remerciement à l’endroit de l’équipe d’Educo qui s’est déployée ; qui en un temps record a pu faire ces points d’eau. Ce qui n’est pas facile.

Dans le département du Borgou, plusieurs écoles ont ce besoin d’eau mais seulement quatre ont pu bénéficier actuellement de point d’eau. Quelle serait la suite?

Parfait Dovonou : Ce qui va se passer c’est de continuer par courir après les partenaires, les financeurs potentiels. Nous tendons encore la main vers d’autres personnes de bonne volonté pour continuer par nous aider. L’approche intégrée du Pnasi, on ne pourrait l’atteindre si les partenaires ne se manifestent, ne nous donnent la main pour pouvoir le faire parce que donner de l’eau à plus de 400 écoles n’est pas chose aisée. La valeur d’un point d’eau aujourd’hui est énorme et nous avons besoin que tout le monde se rapproche de nous pour aider ces populations en difficulté.

Un mot aux communautés quant à l’entretien des ouvrages

Parfait Dovonou : Je voudrais exhorter les communautés bénéficiaires à pouvoir faire un bon usage des points d’eau. Qu’est-ce que je veux dire par bon usage ? C’est de pouvoir respecter les principes de gestion qui ont été établies parce que la stratégie nationale d’intermédiation dans le domaine de l’eau a prévu tout un dispositif de gestion de ces points d’eau. Si les communautés mettent en pratique tout ce qui a été recommandé, je suis rassuré que tous ces points d’eau vont servir toujours parce qu’on dit aujourd’hui que l’eau paye l’eau. Et si l’eau paye l’eau, il faut avoir de l’épargne quelque part. Il faut déposer de l’argent au jour le jour que fonctionne le mécanisme de façon à ce que dès que les pannes vont survenir, qu’on puisse les réparer. Je les exhorte à pouvoir travailler en synergie avec la mairie, avec les inter-médiateurs sociaux qui vont venir au niveau communautaire pour les aider à pouvoir gérer ces points d’eau.

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