Le RJVEA sensibilise les jeunes de Porto-Novo sur les dangers liés à l’utilisation des sachets plastiques non biodégradables

Une vue des participants à l’atelier. Photo: Cica Ahouandjinou


Le Réseau des jeunes volontaires pour l’eau et l’assainissement (RJVEA) de Porto-Novo  a organisé samedi en faveur d’une centaine de jeunes de la capitale, un atelier de sensibilisation sur les dangers liés à l’utilisation des sachets plastiques non biodégradables. Les participants mobilisés dans la salle de conférence du MB Hôtel sont formés par la même occasion à la fabrication des emballages biodégradables.
L’usage des sachets plastiques non biodégradables constitue un danger pour les populations et il revient à la jeunesse de contribuer à opérer un changement de comportement dans les communautés à la base en sensibilisant leurs pairs.

Les membres du RJVEA Porto-Novo.


C’est cette mission que s’est assignée le Réseau des jeunes volontaires pour l’eau et l’assainissement de Porto-Novo en engageant davantage les jeunes de la capitale sur les questions de protection de l’environnement et d’assainissement. Un dynamisme soutenu par le conseiller municipal David Biokou, parrain de l’événement.
S’adressant à leurs invités, Cica Diane Ahouandjinou la présidente du comité d’organisation de l’atelier et Sylvain Viahoundé le président du RJVEA de Porto-Novo, ont relevé les conséquences des sachets plastiques non biodégradables sur l’environnement mais aussi sur la santé des populations.
Pour le réseau, les jeunes doivent surtout s’engager pour un environnement sain une fois qu’ils ont cerné les dangers liés à l’utilisation des sachets non biodégradables dont l’impact négatif est présenté dans une communication animée par Gildas Padonou  de l’entreprise Green Idea.

Atelier pratique de fabrication d’emballage à base de papier. Photo: Bismarck Sossa


En alternative, il est utile de nos jours de promouvoir les emballages biodégradables à la place des sachets plastiques ancrés dans le quotidien des communautés. C’est pourquoi les participants sont formés à la fabrication d’emballage biodégradable. Un atelier pratique dirigé par Assiath Daga de l’Ong Ecodi.
De cette formation pourrait naître des idées entrepreneuriales, des solutions innovantes et écologiques pour contribuer à l’usage des emballages biodégradables. C’est ce à quoi a convié Osé Coliko du réseau béninois du Parlement mondial de la jeunesse pour l’eau dans sa communication De l’activisme à l’entrepreneuriat social.
En rappel, les députés béninois ont voté le 3 novembre la loi n°2017-39 portant interdiction de la production, importation, commercialisation et utilisation de sachets en plastiques non bio dégradables en République du Bénin. L’essentiel à retenir de cet instrument notamment les incriminations et les sanctions sont partagées avec les jeunes dans une brève communication donnée par Osé Coliko.

Une vue d’ensemble à la fin de l’atelier. Photo: Cica Ahouandjinou


Les nouveaux activistes engagés contre les sachets plastiques non biodégradables peuvent aussi faire usage des réseaux sociaux pour engager leurs communautés en passant des messages avec le hashtag #SachetHéloué
 

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