Café femme leader | Les femmes outillées sur la valorisation de leurs droits

L’Ong Women and power association (WoPAs) en partenariat avec la plateforme 229, a organisé sa 2ème édition du projet « Café Femme Leader » ce samedi. C’était dans la salle de conférence de l’école polytechnique de l’Université d’Abomey-Calavi, en présence d’étudiantes, amis, professeurs et femmes déjà représentées dans les instances décisionnelles.

Une vue du présidium lors des échanges.

 «Comment faire valoir ses droits en tant que femme ?». Tel est le thème choisi pour la 2e  édition du projet « Café Femme Leader ». C’est à travers cette thématique, que plusieurs panelistes ont intervenu, chacun selon son domaine d’engagement dans l’optique d’édifier les femmes sur leurs droits et devoirs.

D’abord avec Marcna Andy Pierre, fondatrice de la plateforme Demwazèl Haïti et marraine de l’évènement, sa communication s’est basée particulièrement sur le harcèlement. Elle a évoqué des astuces permettant de faire valoir les droits de la femme et surtout les moyens pour vivres après une violence vécue et se prévenir d’autres cas de violence. Avec la Directrice exécutive, Augusta Migan, du Centre d’aide et de lutte contre les violences faites aux femmes (Calvif), il a été question de stratégies pour surpasser les harcèlements sexuels dans n’importe quel environnement.

Olivia Houngbo Kploca, présidente du tribunal de première instance d’Allada et présidente de l’association des femmes juges du Bénin est revenue sur les droits juridiques et les différentes lois spécifiques aux droits des femmes. Pour elle, il n’est pas évident que toutes les femmes connaissent leurs droits, surtout celles analphabètes. Elle conclut que «pour faire valoir ses droits, il faut les connaître». En effet, «les droits spécifiques de la femme sont des droits qui sont liés à sa morphologie et à sa physiologie » fait-elle savoir. Toutefois, c’est la convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes qui est la plus importante. Et pour cela «toutes les lois, tous les règlements du Bénin doivent se conformer à ce principe d’égalité prôné par la convention».

En dépit des conventions pour l’égalité, l’épanouissement et la sécurité des femmes, les amazones n’ont pas manqué de prodiguer quelques conseils aux participantes. Pour la marraine Marcna Andy Pierre, «c’est l’heure d’agir. De travailler chaque jour pour son autonomisation et d’exiger ses droits et de s’affirmer». Pour aller dans le même sens, la directrice de l’ONG women and power association, Charlotte Ezebada, a fait savoir que «les femmes doivent pleinement avoir confiance en elles-mêmes, acquérir de la compétence, s’ouvrir au monde, rêver et agir pour réaliser leur rêve».

Il faut le rappeler, l’ong women and power association vise à renforcer les capacités de leadership des femmes à travers différentes formations, à travailler pour atteindre l’objectif numéro 5 relatif à l’égalité des sexes et à promouvoir la femme aux instance de prise de décisions.

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