Cantines scolaires : 05 piliers d’une bonne collaboration entre le Pam et les organisations partenaires

De Tchaourou à Lokossa en passant par Dassa-Zounmè, Bohicon et Lalo… plus d’une centaine de médiateurs, superviseurs, chargés de programme, assistants programmes opérationnels sur le terrain  pour la gestion des cantines ont reçu la visite du Représentant Résident du Programme alimentaire mondial au Bénin Guy Adoua (7-9 octobre). Ils proviennent des Ongs partenaires Caritas, Credel et Cebedes.

Séance de travail avec les médiateurs, superviseurs…à Lokossa. Photo: Jonas Hounmanou

A chaque étape de sa mission de plaidoirie auprès des autorités locales et les élus locaux pour la mobilisation des communautés autour des cantines, le Représentant Résident s’entretenait avec le personnel des organisations partenaires du Pam sur le programme des cantines scolaires. Ces organisations représentent l’œil du Pam dans chaque école bénéficiaire de cantine et ainsi ont une mission de contrôle et de partage d’information en temps réel. Au cours de sa mission du 7 au 9 octobre, Guy Adoua a échangé avec chaque équipe de terrain pour s’enquérir de leurs difficultés mais surtout leur passer le message du défi à relever pour l’année académique 2019-2020.

La rigueur et la conscience professionnelle qui doivent prévaloir au niveau de chaque partenaire sur le terrain dans la mise en œuvre de leurs cahiers de charge sont désormais non négociables en résumant les échanges entre les jeunes sur le terrain et le Représentant Résident du Pam. « Deux ans sont suffisants pour poser les problèmes et trouver les solutions de manière définitive » a lancé Guy Adoua aux médiateurs et superviseurs lors d’une rencontre pour signifier qu’il n’est plus prêt à tolérer certains manquements professionnels observés pendant les deux premières années du programme.

Saluant les efforts quotidiens des organisations partenaires, il remarque quand même que certains animateurs ne prennent pas leurs missions au sérieux et devront se remettre dans les rangs s’ils doivent continuer la collaboration avec le programme. « La récréation est terminée ! On ne peut plus avoir certains problèmes » met en garde Guy Adoua.

Une animatrice fournie des détails au Représentant Résident du Pam Guy Adoua à Bohicon (Epp Avogbana). Photo: Jonas Hounmanou

Pour la troisième année de mise en œuvre du programme des cantines scolaires,  le Représentant Résident du Pam veut s’assurer que certains problèmes ne surviennent plus. Par exemple, le vol des vivres, le mauvais prélèvement des vivres, la mauvaise documentation de l’usage des vivres, la prise erronée des données, les visites irrégulières dans les écoles, le retard dans le partage d’information, la mauvaise communication…C’est pourquoi, il a entretenu les médiateurs, superviseurs, assistants programmes autour de cinq points qui constituent les bases pour une bonne collaboration à l’avenir. Ces points se résument en :

  • Le sérieux dans la supervision des opérations liées au fonctionnement des cantines scolaires
  • L’esprit d’initiative et d’anticipation sur la gestion des problèmes
  • La communication et la collaboration efficace
  • La fiabilité et le sérieux dans la collecte et la transmission des données
  • Le sens de la sensibilisation permanente à l’intention des communautés

De la réactivité et anticipation des organisations partenaires sur le terrain dépendent l’apport de solution rapide aux problèmes qui surviennent dans le fonctionnement des cantines. Après deux ans de mise en place et d’observation, le programme des cantines scolaires amorce cette année l’axe de sa durabilité et de sa pérennisation.

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