Rentrée des classes…Rentrée des cantines scolaires avec le PAM

Une équipe du bureau national du Programme alimentaire mondial (Pam/Bénin) est allé constater ce 16 septembre (jour de la rentrée scolaire 2019-2020) le démarrage de la cantines scolaire de l’Ecole primaire publique de Anavié, un village dans la commune de Zè.

Deux cuisinières en pleine préparation du repas du jour à Epp Anavié. Photo: Ferry Sossa

Dans les écoles primaires publiques bénéficiaires des cantines scolaires, les enfants ont démarré le premier jour de la rentrée des classes avec les repas scolaires. C’est le résultat d’une préparation adéquate opérée par le Programme alimentaire mondial (Pam), l’agence onusienne en charge de la gestion du Programme national de l’alimentation scolaire intégré (Pnasi) au Bénin depuis 2017. Et au constat, la rentrée des classes rime avec la rentrée des cantines scolaires et le retour effectif des repas à midi pour les enfants.

A l’Ecole primaire publique de Anavié, un village dans l’arrondissement de Tangbo (commune de Zè), les enfants ont renoué dès le premier jour des classes avec leurs plats. Dans cette école de 380 écoliers, le premier menu pour souhaiter la bienvenue aux enfants était du riz au gras. Avant midi, toute l’équipe de gestion de la cantine de l’Epp Anavié s’est mobilisée pour assurer à l’heure le premier repas de la nouvelle année scolaire.

Les enfants pendant le repas de midi à Epp Anavié à Zè. Photo: Ferry Sossa

Pour en arriver à ce résultat, « il faut dire que le Pam a anticipé sur la signature de contrat avec les Ongs. Déjà le 5 septembre, toute l’équipe a été déployée sur le terrain pour apprêter les écoles afin que dès le premier jour les enfants puissent manger »  a confié Sèmirath Ganiou de Fadec Ong, chargée de programme Pnasi dans le département de l’Atlantique.

En réalité, outre l’anticipation sur la signature des contrats avec ses partenaires, le Pam a aussi anticipé sur « la mise en place des vivres dans les écoles » a expliqué Edouard Gbozo, assistant programme au Pam et chargé des cantines scolaires dans le département de l’Atlantique. Les dispositions prises avec les Ongs partenaires ont favorisé une bonne préparation avec les comités de gestion des cantines scolaires et les directeurs pour que les cantines soient effectives dès le premier jour de la rentrée.

Sèmirath Ganiou de Fadec Ong, partenaire du PAM sur le programme Pnasi. Photo: Ferry Sossa

Les enfants mangent et sont contents…

Hermione Domango, écolière en classe de CM2 a bénéficié de son premier repas scolaire de l’année. Pour la jeune fille de 12 ans, la prise du déjeuner à l’école est un soulagement. « Manger à la maison après les cours de la matinée prend du temps et je reviens à l’école en retard » raconte-t-elle. Avec le repas offert sur place grâce à la cantine scolaire, l’incertitude autour du repas de midi est dissipée. Quant à sa camarade de classe Annicette  Gbègbé, 13 ans, « le repas à l’école facilite la tâche à ses parents » (Regardez la vidéo)

Mobiliser les communautés pour le fonctionnement normal des cantines

Le défi pour la suite est la mobilisation des communautés pour le fonctionnement normal des cantines tout au long de l’année. Pour que les enfants mangent chaque jour à midi, les communautés bénéficiaires des cantines du Pnasi doivent s’approprier le programme et contribuer à sa réussite en y apportant leur participation citoyenne.

Elles doivent apporter leurs assistances aux écoles pour que les menus identifiés chaque jour soient préparés aux enfants. « Les Ongs sont là pour faire la mobilisation communautaire pour que les parents d’élèves puissent contribuer continuellement au fonctionnement de la cantine par les dons en nature, les souscriptions journalières des enfants parce que sans ces cotisations, il est difficile de faire fonctionner la cuisine » commente l’assistant programme du Pam Edouard Gbozo.

« C’est à cause de la cantine que les enfants viennent à l’école et y restent effectivement » analyse Raymond Yehouénou, le directeur de l’Epp Anavié estimant que « la première chose est que les parents viennent en aide à la cantine avec les souscriptions, avec des vivres en nature. Par exemple du piment, de l’oignon, de la tomate… » pour le fonctionnement journalier de la cuisine.

Raymond Yehouénou, directeur de l’Epp Anavié. Photo: Ferry Sossa

La rentrée vient de commencer et les efforts conjugués de la communauté faciliteront le travail des cuisinières chaque jour pour le bonheur des enfants. « Nous allons multiplier les sensibilisations pour impliquer la communauté » a confié Sèmirath Ganiou de Fadec Ong (Femme actrice de développement communautaire) qui recevra sans doute l’appui  du chef du village d’Anavié Norbert Patinvoh qui promet se « mettre dans la bataille de la mobilisation communautaire » pour la vie de la cantine de son village.

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